Laquelle y a installée sa “Fabrik”, entre 14h et 18h. L’idée était de proposer un atelier gratuit de fabrication de perles de papier, en vue de réaliser des bijoux originaux. L’artiste, “soucieuse de l’environnement depuis longtemps et désireuse de mieux consommer”, a initié de nombreuses personnes au découpage et au collage du matériau de base : un triangle étroit d’une vingtaine de centimètres de long, enroulé sur un cure-dents, avant d’être verni.

La créatrice de 28 ans sera présente au marché de Noël de Lamballe. Une première pour cette jeune femme qui allie écologie, artisanat et travail manuel, pour donner une seconde vie aux objets.

Portrait

« La récupération d’objet, j’en ai fait ma spécialité. Et ça me correspond parfaitement. » Lili Récup, alias Alicia Simonin, est créatrice. Lili ? « Parce que c’est mon petit surnom depuis l’enfance ». Et Récup ? « Parce que je récupère tout ! »

Alicia a fait des études de biologie. « J’avais déjà une sensibilité à l’écologie. Je voulais travailler sur les espaces naturels », raconte la Lamballaise. Mais elle ne trouve pas de travail. « Il aurait fallu que je quitte la Bretagne. Et je n’en avais pas envie. »

Elle effectue alors un service civique de six mois au sein de l’association les Petits Débrouillards, à Saint-Brieuc. « On expliquait aux enfants et adolescents la science mais d’une manière simple. C’était une sensibilisation », explique la jeune créatrice.

« Une relation spéciale avec l’objet »

Amatrice de cuisine, elle prépare un jour une simple soupe. « Et j’ai vu les graines de courge de forme ovale. C’était joli. » Le déclic survient. « Pourquoi ne pas faire quelque chose avec ces graines ? » Un bijou ? Une boucle d’oreille ? Ses mains travaillent la matière. Elle y ajoute des perles. Il lui reste une frustration. « Les perles ! Je ne les avais pas créées. »

Elle se met au travail et crée ses perles en papier. Chemin faisant, elle ajoute à ses bijoux du bois, du liège, des bouts d’ardoise… Et même des disques vinyles. « Tous ces objets ont une seconde vie. Franchement, il y en a marre de tout jeter alors qu’on peut recycler. Je suis économe, pas radine ! »

Pour elle, travailler de ses propres mains est aussi valorisant. « Je suis une manuelle. J’aime cette relation spéciale avec l’objet. » Alicia est aussi exigeante sur ses créations. « L’écologie est une conviction pour moi. Je présente ma démarche quand je vends un bijou. On adhère ou pas ! » Elle est convaincue que chaque personne peut faire évoluer les choses. « On voit bien que les gens reviennent vers la création artisanale et locale. Faire les choses soi-même, ça a plus de valeur. Les gens achètent moins mais mieux. C’est mon ressenti. »

Installée comme autoentrepreneur depuis mars 2015, elle fabrique ses bijoux et quelques objets de déco au gré de ses envies. « C’est aussi une liberté. » Elle court les marchés de créateurs artisanaux, expose dans des boutiques de créateurs…

Elle tiendra son stand, ce week-end, aux Écuries du Père Noël. « Plusieurs personnes m’avaient dit : “Pourquoi tu n’y vas pas ?” Cette fois, j’ai fait la démarche. Et j’ai hâte d’y être ! Il y a une belle ambiance dans cet endroit atypique. »

C’est parti pour trois jours avec les Ecuries du Père Noël

Ce vendredi, à 14 h, le coup d’envoi des Écuries du Père Noël sera donné au Haras national. Une centaine d’exposants seront présents jusqu’à dimanche.

Objets d’art, bijoux, peintures, jeux en bois, vêtements, dégustations… À vous de vous laisser guider dans cette hotte grandeur nature. Les artisans et les créateurs attendent des milliers de visiteurs, environ 20 000, pendant ces trois jours.

Une kyrielle d’animations est programmée dès aujourd’hui et pour tout le week-end : baptêmes de poneys de 16 h à 20 h 30, déambulations équestres de 17 h 30 à 19 h 30… Avec des nouveaux ingrédients : atelier maquillage, démonstrations culinaires, démonstrations équestres sous le manège, balades en calèche, etc.

Et la tradition se perpétue…

Le Père Noël arrivera par le train, à 18 h 06, à la gare. Il repartira ensuite en calèche jusqu’au haras. Les enfants, invités à se déguiser, suivront un chemin lumineux derrière lui.Les trois plus beaux déguisements seront récompensés.

Le centre-ville sera piétonnier dimanche, et les magasins seront ouverts. Les Vitrines de Lamballe proposent aussi des animations ce week-end.

De vendredi à dimanche, marché de Noël : vendredi, de 14 h à 20 h 30 ; samedi, de 10 h à 20 h 30 ; et dimanche, de 10 h à 19 h. Restauration sur place. Entrée gratuite. Les animations, elles, sont payantes (un flocon équivaut à 2,50 €).

et de fort bien jolie manière ! Rencontre avec cette jeune créatrice, originaire de Pommeret, atypique et pleine de ressources !

Aussi longtemps qu’elle se souvienne, Alicia Simonin, alias « Lili récup’» a toujours gardé dans sa chambre de petite fille des boutons, des perles, les beaux papiers, les brindilles, les coquillages, les bouchons de liège… Et puis, les années ont passé. Alicia a bien grandi. Elle a entrepris des études en « écologie des zones humides » et décroché un master 2 à Angers. « J’ai toujours été soucieuse de l’environnement et désireuse de mieux consommer » explique la jeune femme.

Le déclic… dans sa cuisine

« En 2014, alors que je préparais à manger, j’ai trouvé que les courges que j’étais en train de découper avaient une forme qui pouvait faire penser… à des boucles d’oreilles. Créatrice dans l’âme, j’ai eu envie de créer des bijoux mais uniquement à partir de matériel recyclé. Et je me suis alors rappelée ces ateliers, à l’école, au cours desquels on avait appris à confectionner des bijoux à partir de papiers cadeaux et de papier craft. » Alicia, alors en recherche d’emploi, va créer ses premières boucles d’oreille en papier et commencer par les offrir à son entourage. Encouragée par ses proches, elle décide de tenter sa chance sur les marchés des environs de Pommeret. « Et c’est à l’issue de ma première participation à un marché associatif, à Saint-Brieuc, que j’ai décidé de créer ma petite entreprise individuelle « Lili Récup’». C’était il y a tout juste deux ans. »

Consommer différemment et à moindre coût

Sur son stand désormais, des objets du quotidien côtoient les boucles d’oreilles, les bagues et les porte-clés. On trouve par exemple des bougeoirs et des dessous plats en liège, des petits meubles fabriqués à partir de bois flotté, le tout à des prix très raisonnables. « Il est important pour moi en effet que mes produits restent accessibles au plus grand nombre » insiste la jeune femme de 28 ans. Pour ces bijoux, « Lili récup’» utilise du papier donc mais aussi des perles provenant d’anciens bijoux (cassés ou dépareillés) qu’elle réutilise donc mélangés à des graines, à du tissu. Parallèlement à la vente sur les marchés (Pontrieux, Binic cet été, le festival de la récup à Saint-Pol-de-Léon, les 8 et 9 avril, le marché des créateurs, fin avril, à Pléneuf-Val-André) ou sur son site internet, « Lili récup’» propose des ateliers créatifs à partir de papiers recyclés. Elle sera ainsi présente le 11 avril prochain à La Ressourcerie à Lamballe où elle proposera aux enfants préalablement inscrits de créer des bracelets et des colliers en papier recyclé. Quatre jours plus tard, le 15 avril, toujours à La Ressourcerie à Lamballe, Alicia tiendra un stand avec ses propres créations
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Pratique
Mardi 11 avril, à La Ressourcerie, atelier récup’pour les enfants. Gratuit. Inscriptions et réservations au 07.68.63.89.89 ou directement à La Ressourcerie. Pour retrouver les créations de « Lili récup’», rendez-vous aussi à la nouvelle boutique Creaty Breiz, boulevard Foch, à Erquy.

Cet atelier ponctuel, qui ne vit que l’espace des vacances scolaires, est destiné aux enfants de 7 à 12 ans.

À partir de vieux magazines et journaux, les enfants découpent des bandes de papier dans leur longueur, les roulent très serrés sur de fins morceaux de bois, genre cure-dents, un peu de colle, ils retirent le petit morceau de papier de son support et obtiennent des perles en papier, en les assemblant sur un fil, ils viennent de confectionner un collier ou bracelet de « Ty ressourceurs ».

Sur ce concept original, Elodie Carlo-Camar, la responsable de l’établissement de recyclage, a demandé à une intervenante, Alicia Simonin (La Fabrik de Lili Récup, création d’objets de décoration à partir de matériaux recyclés) d’initier des enfants à ce travail manuel, les sensibilisant ainsi aux réemplois des déchets.

Margot, Alexia, Anouk, et les autres enfants présents, tous passionnés de travaux manuels et de bricolage, n’ont pas vu le temps passer.

Une dizaine d’enfants ont participé au premier atelier des Ty ressourceurs. Leur mission : la fabrication de perles en papier avec Lili récup’. Un atelier original pour éduquer les plus jeunes, comme les plus grands, au réemploi.

La concentration et la patience étaient de mises dans l’entrée de la ressourcerie de Lamballe mardi. L’objectif des Ty ressourceurs : fabriquer un bracelet en perles de papier.

Lili, l’éducation à la récup’

Lili récup’, animatrice pour l’occasion, a fait de la création à base d’objets recyclés, son activité principale. Elle confirme son envie de transmettre les bons gestes : « L’idée aujourd’hui c’était vraiment de montrer qu’avec un cure-dent, une paire de ciseaux, une règle, du papier etc. On peut faire beaucoup avec peu de chose ». Le papier c’est aussi la matière première de certaines de ses créations. Mais elle ne se contente pas que de ça. Elle crée aussi des bijoux en bois flottant, liège, et autres matériaux recyclés. Elle exposera ses créations samedi après-midi à la ressourcerie. Pas encore d’exposition en revanche pour les oeuvres des Ty ressourceurs. Mais un projet d’activité avec les écoles de Lamballe devrait se poursuivre du côté de Lili « j’aimerais bien poursuivre en organisant des stages par exemple. Les enfants auraient vraiment le temps de faire plus de choses ».

Inauguration des « arteliers »

L’atelier était co-organisé par la ressourcerie de Lamballe et Lili récup’. Élodie Carlo-Camar, responsable de la ressourcerie précise : « L’objectif c’était d’interpeler. Des personnes se sont arrêtées, ont participé, ont posé des questions ». Un vrai succès donc pour cette première activité des Ty ressourceurs. « On avait prévu huit places, ils étaient une dizaine ! ». D’autres ateliers du même style devraient être organisés d’ici cet été. « Pour sensibiliser au réemploi, que se soit les parents ou les enfants, on essaie de passer par l’art », ajoute la responsable. À la fin de la journée, enfants comme accompagnants pouvaient repartir avec un cadeau : une tasse choisie au rayon vaisselle de la ressourcerie, toujours dans cet esprit de réutilisation des objets.

40 tonnes de déchets réutilisés

« Le premier but est toujours écologique. Nous retraitons tous les papiers, nous réutilisons les linges, les meubles. Il n’y a qu’une seule tonne de déchets ultimes qui ne peuvent être retraités », détaille Élodie Carlo-Camar. La ressourcerie de Lamballe va d’ailleurs bientôt atteindre ses 40 tonnes de produits réemployés depuis son ouverture en septembre 2016.

Pratique
Lili récup’ est sur Facebook. Pour retrouver ses créations, rendez-vous à la boutique creaty-breizh à Erquy. Ressourc’eco à Lamballe, du lundi au vendredi de 14 h à 18 h. Fermé le jeudi.